LES INTERNES DE ROUEN SONT EN GREVE
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Samedi 20 octobre

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Message  Sebastien Cartier Sam 20 Oct - 11:26


Sebastien Cartier
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Message  Admin Sam 20 Oct - 21:58

Ce matin dans Mariane

Samedi 20 octobre Carte0040p

Samedi 20 octobre Carte0039p

... intéressant ....

Rodolphe

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Message  Neuro_davidW Dim 21 Oct - 11:47

Le style de l'article N°1 dans Marianne est pompeux mais j'adore la phrase de conclusion...

A part ça, cela prouve tout ce que l'on a pu obtenir depuis le début du mouvement. Beaucoup pensaient et pense encore que notre grève n'intéresse personne... Ils se trompent.

Neuro_davidW

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Message  Sebastien Cartier Dim 21 Oct - 12:04

Merci de ta "coopération" David", j'ai un peu lutté hier pour trouver des articles intéressants dans les journaux de samedi!

Sebastien Cartier
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Message  Mathieu Verdet Dim 21 Oct - 13:15

Un petit ajout d'une autre article de Marianne dans la version electronique: (désolé je vous colle le texte en entier mais le lien ne marche pas...)


Les députés persistent, la grève des internes continue!

En grève depuis 3 semaines, les syndicats d'internes ont décidé de maintenir le mouvement suite aux allers-retours des députés sur le texte qui vise à rééquilibrer la carte médicale. Marianne2.fr a interrogé un de leurs responsables. Ce sujet, sensible politiquement et électoralement, divise une majorité moins univoque qu'elle ne le prétend.


Les articles 32 et 33 du projet de loi sur le financement de la Sécurité sociale seront-ils la mauvaise grippe de l'UMP cet hiver ? S'ils ne paient pas de mine, ce sont bien les deux articles qui, depuis trois semaines, maintiennent les internes en grève et qui risquent de les y maintenir encore longtemps. En effet, les syndicats, qui demandaient leur suppression pure et simple, ont eu un moment d'espoir mardi soir quand certains membres de la commission des affaires sociales de l'Assemblée, de gauche comme de la majorité, ont décidé de les retirer... Mais les internes ont déchanté quand la deuxième session, qui s'est tenue le lendemain, les a réintroduits ! Un drôle d'aller-retour effectué par une poignée de parlementaires UMP qui se sont dits attentifs aux revendications des internes. « J'ai voté contre le 32, qui était resté semblable, mais pour le 33 qui a réintroduit l'idée présente dans le discours sur les affaires sociales du président de la République, selon laquelle les promotions de médecine en cours ne seraient pas concernées, et qui prévoyait des états généraux sur la question. », explique Jacques Domergue, UMP qui avait voté pour le retrait mardi.

Il faut dire qu'à l'approche des municipales, les intérêts des députés UMP, pour une bonne partie également maires, commencent sensiblement à diverger. Si les administrés du candidat de Montpellier Jacques Domergue ne s'inquiètent pas trop de ce que les médecins désertent les campagnes, ce même sujet obsède les élus ruraux. Et comment réagiront donc les électeurs en voyant leur représentant s'opposer au rééquilibrage de la carte médicale ? Au décalage urbains-ruraux s'ajoute le clientélisme traditionnel de la droite, qui fait du corps médical (surtout les spécialistes) un pilier de l'électorat de la droite gouvernementale. Les médecins n'apprécieront guère que l'Etat entrave leur liberté d'installation. Bref, si la gestion du conflit sur les régimes spéciaux est plus spectaculaire, il est cantonné dans l'électorat de la gauche. Avec le conflit des internes, c'est le socle même de l'électorat de droite qui vacille. De quoi inquiéter les maires de l'UMP déjà passablement pessimistes sur les prochaines élections municipales.

Pour mieux comprendre les motivations de ce mouvement, Marianne2.fr s'est tourné vers Mehdi Benchoufi, vice-président du syndicat des internes des Hôpitaux de Paris :

Marianne2.fr : Quelle est la raison de votre mouvement ?
Medhi Benchoufi : Dans son discours général sur les affaires sociales , le président de la République avait évoqué des mesures de limitation de l'installation des médecins dans les zones surdotées : les grandes agglomérations et le Sud, principalement. Concrètement, deux articles du projet de loi de financement de la Sécurité sociale modifient le système de conventionnement pour qu'il devienne dissuasif. En pratique, une partie des charges sociales des médecins libéraux est couverte par l'assurance maladie. Or, avec ces nouvelles dispositions, le conventionnement serait sélectif : les praticiens s'installant dans des zones surdotées pourraient en être privés. Depuis 3 semaines, nous demandons le retrait pur et simple des 2 articles s'y référant. Des députés de la commission des affaires sociales les avaient suspendus mardi soir, en soulevant la possibilité d'inclure les syndicats d'internes dans les négociations. Or ils ont été rétablis mercredi sans aucune négociation. Nous allons donc maintenir la grève complète initiée lundi.


En quoi cette mesure serait-elle inefficace ?
Le gouvernement risque de causer une grave crise de vocation en alourdissant les charges. On va dire aux jeunes médecins : vous avez fait 10 ans d'étude, 3 ans de clinique et maintenant, installez vous dans la Creuse ou dans le Limousin ! Résultat : la perte d'attractivité de la profession amènera à une pénurie de médecins encore plus grave dans 10 ans ! Si les praticiens n'ont pas envie d'aller s'installer dans les zones isolées, c'est pour des raisons d'aménagement du territoire et de qualité de vie. Et, de ce point de vue, le gouvernement devrait d'abord réfléchir au problème de l'équipement des zones rurales.


Quelles solutions proposez-vous ?
Il existe déjà un système d'aides à l'installation mais il est complètement éclaté : un rapport de la Cour des Comptes en dénombre 137 différentes ! Il faudrait déjà rationaliser ces aides afin qu'elles soient plus lisibles et plus proche de la pratique. La plupart portent sur l'installation elle-même : indemnité pour le déménagement, pour l'achat du cabinet, etc. Le gouvernement écossais, qui est confronté au même problème, a proposé une revalorisation tarifaire qui s'est avérée très efficace en 2 ou 3 ans à peine ! On peut aussi envisager des facilités pour les praticiens de campagne qui font de l'aide médicale en groupe. La solution est parfois déjà sur place : pourquoi ne pas encourager les cumuls emploi-retraite, sur lesquels insiste Xavier Bertrand, pour les médecins de campagne ? Enfin, il pourrait être utile de multiplier les stages dans les hôpitaux isolés pour initier les internes à la pratique médicale locale. C'est une autre façon de créer des vocations.

Vendredi 19 Octobre 2007 - 00:01
Sylvain Lapoix


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Mathieu Verdet
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