Parce qu'en France rien n'arrive par hasard...

Wkipedia a écrit:Guillaume Sarkozy est le frère de Nicolas Sarkozy...

... Le premier septembre 2006, il devient le délégué général du Groupe Médéric, troisième Institution paritaire de protection sociale complémentaire en France.

Michel Maric et Jean-Paul Domin a écrit:L’explosion des dépenses de santé conduit à une nécessaire remise en cause de notre système d’assurance maladie.
Mais la droite se propose toutefois de « sauver » cette « Sécu » au bord du gouffre.

La phase de « diagnostic » s’est achevée fin janvier 2004 par la publication du rapport du Haut Conseil de l’Assurance maladie qui se contente de souligner que l’on peut opérer des choix entre ce qui relève de la solidarité nationale et ce qui peut être pris en charge par les assurances privées.

De leur côté, Guillaume Sarkozy (vice-président du Medef chargé de la protection sociale) et Ernest-Antoine Seillière réclament, au nom du Medef, le désengagement de l’Etat de la gestion des hôpitaux , une réduction de 15 milliards d’euros des dépenses d’assurance maladie et la « responsabilisation des acteurs » par une plus grande participation des assurés au financement, sans que cette charge supplémentaire puisse être remboursée par les organismes complémentaires.

Mais au final, le projet d’une couverture maladie à plusieurs vitesses apparaît nettement. La Sécu serait réduite au minimum (pour l’essentiel elle prendrait en charge les pathologies lourdes et coûteuses) et constituerait une sorte de CMU généralisée sur laquelle viendrait se greffer des assurances complémentaires et, pour les plus riches, des sur-complémentaires proposées par des mutuelles ou des assureurs privés.

Les expériences étrangères montrent ainsi que plus la part de l’assurance privée est forte plus les inégalités sont importantes et vont de pair avec de mauvais indicateurs de santé.

Dans Le quotidien du Médecin, Alain Madelin résume l’objectif que l’argument doit servir : « la seule façon de faire des économies intelligentes sans rationner les soins, c’est d’établir une saine concurrence entre les organismes qui assurent »

L’objectif est tracé et s’il ne s’agit pas ouvertement de privatiser l’assurance maladie, les ambitions de la réforme à venir seront au minimum d’en préparer le terrain , d’en rassembler les acteurs et de mettre en place tous les instruments législatifs et institutionnels nécessaires.

Les Echos 4 septembre 2006 a écrit:Quand on demande à François Fillon si les problèmes de dépendance des personnes âgées ne devraient pas être mieux pris en compte par la Sécurité Sociale, il explique que "la bonne piste est de compléter le système actuel avec des dispositifs d'assurance privée"

Les Echos, 6 novembre 2006 a écrit: "Les Etats Unis : 45 millions d'habitants sans assurance-maladie, un pays où médecine préventive et soins dentaires sont un luxe hors de portée et où la première cause de faillite personnelle est désormais liée aux dépenses de santé. On me reproche parfois de ne pas assez sourire, expliquait il y a peu une employée de banque victime d'une rage de dents et contrainte de souffrir en silence."

Guillaume Sarkozy a écrit:"le secteur de la santé va bientôt connaître de vrais bouleversements"